
Lorsque le pronostic vital d’un patient est désespéré on parle alors de fin de vie, aussi se pose la question de la poursuite des traitements. Faut-il continuer à administrer des soins coûte que coûte, ou au contraire privilégier le confort et la dignité du patient?
Qu’est-ce que l’acharnement thérapeutique ?
L’acharnement thérapeutique désigne le fait de poursuivre ou intensifier des traitements médicaux alors qu’ils n’apportent plus d’amélioration réelle à l’état du patient. Ces interventions, parfois lourdes et douloureuses, peuvent prolonger artificiellement la vie sans réelle qualité de vie.
Quelle est la position éthique et médicale ?
- Respecter la volonté du patient : Dans de nombreux pays, les lois encouragent une prise de décision partagée entre les médecins, les familles et, lorsque possible, le patient lui-même.
- Différencier soins curatifs et soins palliatifs : Quand la guérison n’est plus envisageable, les soins palliatifs doivent prendre le relais pour soulager la douleur et améliorer le confort du patient.
- L’équilibre entre espoir et réalisme : Les médecins ont la responsabilité d’informer avec transparence tout en respectant l’espoir des familles, sans pour autant céder à une obstination thérapeutique déraisonnable.
Faut-il s’abstenir de toute thérapie en cas de pronostic désespéré ?
L’objectif des soins ne devrait pas être uniquement de prolonger la vie, mais aussi de garantir une qualité de vie. Lorsqu’un traitement devient plus pénible que bénéfique, il est parfois préférable de se concentrer sur l’accompagnement du patient, plutôt que de s’acharner médicalement.
La médecine ne doit pas seulement "prolonger" la vie, mais aussi veiller à ce que celle-ci soit digne et apaisée jusqu’à la fin.
Qu’en est-il chez nous ou la fin de vie reste un sujet aussi complexe que sensible. Le soin palliatif demeure le parent pauvre de la prise en charge de la fin de vie. Quant à l’accompagnement il est exclusivement le fait des proches du patient, souvent le médecin impuissant recommande « Diweh L’Dar » prenez le à la maison.
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